Tout d'abord, il faut savoir que ce qu'on appelle ici un Volmois n'est autre qu'un habitant du Volmer, le continent le plus peuplé et civilisé de Dytrus, la planète. Ce chapitre, intitulé "Métiers et corps de métiers en Volmer" traitera bien évidemment de toutes les activités pécuniaires pratiqués dans les contrés Volmeroises, quelles soient légales ou non.
Partie première : Définition du métier et du Ducciam en Volmer
En Volmer, on qualifie de "métier" toute activité reconnue comme étant pécuniaire et qui rapporte de l'argent (cela tombe sous le sens !). Cette appellation est rarement utilisé pour les métiers
La monnaie courante sur Dytrus, ou du moins la plus répandue, est le Ducciam, divisé en cinq valeurs :
-Ducciam boisé : Jeton de bois précieux frappé au fer rouge et cerclé de fer. Il est noté Dw(-s).
1 Dw
-Ducciam de bronze : Pièce de bronze coulée et frappée. Il est noté Db(-s).
20 Dw-s = 1 Db
-Ducciam d'argent : Pièce d'argent coulée et frappée. Il est noté Ds(-s)
200 Dw-s = 10 Db-s = 1 Ds
-Ducciam d'or : Pièce d'or coulée et frappée. Il est noté Da(-s).
1000 Dw-s = 50 Db-s = 5 Ds-s = 1 Da
-Dellecciam : Pièce d'or sertie d'une malachite en son centre. Il est noté Dlc(-s).
25000 Dw-s = 1250 Db-s = 125 Ds-s = 25 Da-s = 1 Dlc
Parmi toutes ces valeurs, la plus utilisée est sans conteste le Ducciam d'argent, car au centre des échanges, il ne vaut ni trop, ni trop peu. Cela permet de se charger d'argent juste ce qu'il faut pour les transactions. Il est bien plus facile d'avoir un Ducciam d'argent au fond de son escarcelle qu'un énorme sac de deux-cent Ducciams boisés sur le dos ! Cette dernière est surtout utilisée dans les basses campagnes, la ou cette monnaie est facilement et a moindre coup frappable par un duc ou un équivaut. Les Ducciams de bronze, d'argent et d'or sont utilisés en ville comme a Lanfarenn, importées des mines. Enfin le Dellecciam est utilisé pour les très très grosses transactions, un équivalent du milliard de nos jours.
D'autres monnaies sont utilisées dans des territoires reclus de la civilisation comme par exemple sur le continent de Persk'uur, où tous les clans Uurfös, Uurkhan et Uurdröw fonctionnent sur un système de troc et d'échange, où les devises sont quasiment inutiles. C'est d'ailleurs pour cela que l'on ne vois pas ces belliqueux en Volmer, car sans l'utilisation des devises Volmeroises, il est impossible de percer dans n'importe quel métier, ni d'intégrer un corps de métier. Il est de toutes façons impossible de vivre en Volmer sans Ducciam, ou équivalent.
Partie seconde : Classes de métiers
Pour bien les différencier, les métiers Volmerois sont divisés en classes de métiers, chacune composés de ses métiers spécifiques. D'une classe a l'autre, ces professions vont souvent ensemble et sont complémentaires. Ces liens sont appelés cycles.
Classe I : Métiers de la pierre et de la charpente :
Ce sont aussi bien les architectes que les charpentiers, les tailleurs de pierres où les maçons. Tout les métiers de cette branche s'assimile au bâtiment et a la construction. Les pratiquants dans cette classes sont appelés les Façonneurs. Cycle de la Bâtisse.
Classe II : Métiers agraires :
Tout les paysans qui cultivent la terre, les sylviculteurs et les bûcherons, les éleveurs de bétails et autres bestailles font partit intégrante de cette caste du métier. Ils sont nommés les Rustiques, en raison de la qualifications ingrate de leurs professions. Cycle de la Mangeaille.
Classe III : Métiers aquicoles :
Tout ce qui se rapporte a la pêche, a la fabrication de bateaux et autres chaloupes ou encore aux aquaculteurs sont classés dans cette catégorie. Il se font appeler les Matafs, en raison de leur rapport
proche avec tout les types de bateaux. Cycle de la Mangeaille ; Cycle des Flots.
Classe IV : Métiers martiaux :
Les gardes, les soldats, archers, ingénieurs de guerre font partie de ce corps de métier quelque peu belliqueux Ont les nomme le plus souvent les Querelleurs de part leur nature quelque peu belliqueuse qui leur permet de se faire de l'argent. Cycle de l'Escarmouche.
Classe V : Métiers de la filouterie :
Tous ces métiers cachés mais néanmoins connu de tous sont réputés pour leur couardise et leur sans-scrupule. Voler l'argent de ceux qui en ont, c'est ce que savent faire de mieux les Filous, ou Brigantins. Cycle des Poches.
Classe VI : Métiers de l'oisiveté :
Ce n'est pas vraiment un métier, plutôt un statut. Un Oisif est quelqu'un qui n'as pas besoin de travailler pour subvenir a ses besoin. C'est rabaissant d'être qualifié d'Oisif, car cela désigne une certaine aisance de vie certes, mais surtout un laisser-aller permanent et le fait de passer toutes les tâches ennuyeuses a des sous-fifres.
Classe a part : Métiers du prodige :
Difficilement qualifiable de métier, les Prodiges sont des êtres aux capacités surnaturelles et magiques, comme les Shamans. Désigner quelqu'un de Prodige, c'est lui dire qu'il est farfelu (Ce terme est aussi employé), sans penser qu'il pourrait être un vrai magicien. Les Prodiges obtiennent leurs compétences soit dès leur naissance, a partir de laquelle la famille choisi soit d'élever leur enfant normalement en prenant bien soin que personne ne remarque ses facultés prodigieuses, soit les nourrissons sont lâchement abandonnés. L'autre alternative consiste a rencontre un elfe, un nain ou tout autre créature de la féerie. Cette tâche n'est certainement pas la plus aisée, car, à part au hasard d'un chemin et malgré toutes les précautions prises par les êtres féeriques pour ne pas être ni vu ni entendu, il faut faire preuve d'une spiritualité déconcertante pour entrer en contacte avec la féerie. Les Prodiges sont d'ailleurs aussi médiums mais a courte mesure. Cycle Féerique
